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Traditions : Caritats OUI, corridas NON !

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Traditions : Caritats OUI, corridas NON !  (2/2)

 

Non aux traditions cruelles ! Le COLBAC manifestera samedi 20 mai, de 15 h à 17 h, rue de la République à Béziers, pour appeler à tourner la page de la tauromachie sanglante. L’association se réjouit par ailleurs de la décision de justice qui a suspendu le retour de la corrida à Pérols.

 

À l’occasion de la fête médiévale des Caritats, tradition biterroise très ancienne, non violente et non sanglante, le COLBAC entend rappeler que :

 

- Béziers doit évoluer et tourner la page de la tauromachie espagnole qui érige en spectacle la violence envers un animal. Selon le Code pénal (article 521-1) les corridas sont des "actes de cruauté et sévices graves" envers un animal. 

 

- Faire de cette tauromachie sanglante la culture représentative de Béziers est inacceptable. La corrida ne rassemble pas les Biterrois, elle les divise, suscite des polémiques et révulse une large partie d'entre eux.
Robert Ménard impose la corrida à Béziers alors que c'est une tradition synonyme de barbarie et de souffrance animale. Il répète en boucle "Je défends la corrida, je veux juste qu'on ne m'emmerde pas ; si vous n'aimez pas la corrida, n'y allez pas » faisant mine de ne pas comprendre que c'est le divertissement autour de la mise à mort d'un animal qui pose un problème. Tuer un animal ne devrait pas être un spectacle. 

 

Le COLBAC réclame des fêtes – comme les Caritats – célébrant ce qu’il y a de meilleur et pas ce qu’il y a de pire dans les traditions biterroises


Avancée !

Saisi par l'Alliance anticorrida et le CRAC Europe, le tribunal administratif de Montpellier vient de suspendre le retour de la corrida à Pérols après 20 ans d’absence. 

 

Le juge a clairement statué que l'organisation d'une novillada devait être considérée comme un mauvais traitement volontaire envers les animaux pénalement réprimé par l’article 521-1 du code pénal.

 

Cette décision constitue un rappel puissant de l'application de la loi : la corrida est une pratique répréhensible. Sa cruauté est si flagrante qu'elle ne peut être ni étendue ni tolérée à nouveau.

 

Bien qu'il faille attendre le jugement au fond, cette décision précise la notion de "tradition locale ininterrompue" et prouve l’évolution des mentalités, y compris chez les magistrats.

 

C'est une victoire historique dans la lutte anticorrida.

 

 

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