Trouvez l'information qui vous intéresse…
Information (1/1)
[UN PEU D'HISTOIRE ] Au stade, citoyens !

De tous temps, on a aimé bouger, entretenir son corps et créer des amitiés à travers le sport. C'est dans cette optique qu’en 1930 est créé à Belley, accolé à la rue Mante, un stade municipal. Quatre années plus tard, il sera nommé stade André-Argenton, en hommage à un soldat décédé pendant un match de foot à Virieu-le-Grand.

L’émulation est l’essence du football

C’est au CSB, club sportif belleysan, qu’on doit la création du stade municipal, afin de promouvoir la pratique du football. Il occupera les lieux, avec panache et gloire, pendant toute sa période d’existence. Mais on ne fait pas que ça, au stade. On organise des rencontres de catch, avec le montage d’un ring géant en plein milieu, on fait des rencontres de gymnastique, avec l’Etoile Sportive Belleysanne, et on y fait la fête aussi, à l’occasion de bals ou de cavalcades. Point de télévision en ce temps, alors tous les dimanches, on se hâte pour se rendre au stade.

Ballon, gloire et tribunes

En avril 1937, le CSB reçoit Sochaux, alors champion de France. Il y aura même un jour, en 1955, jusqu’à 1 500 personnes, à l’occasion d’un match de foot épique. Et puis, tous les jeudis, au stade Argenton, c’est l’école de foot, propulsée par de superbes entraîneurs comme “Dédé” Daurelle, ou “Stanis”, qui occupera la jeunesse. Les fans d’Argenton construiront même des tribunes à la force des bras. Certains habitants doivent s’en souvenir.

La fin d’une époque

Au début des années 60, Paul Chastel, alors maire, décide de construire un stade plus grand. On jouera alors en 1965 le dernier match au stade Argenton, le CSB contre Annecy, qui fera 0-0. C’est la fin de toute une époque, faite de joies, de bonheurs et de ballons, qu’ils soient ovales ou ronds.

Sources : Henri Dupraz et fonds Bernard
Publicité
Écrire un commentaire

Publicité