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[ Journée nationale en hommage aux victimes de l’esclavage colonial ]

Chaque 23 mai a lieu la journée nationale en hommage aux victimes de l’esclavage colonial. Cette journée permet de garder en mémoire la date du 23 mai 1848 et le décret Schoelcher qui a aboli l'esclavage et a entraîné les premières libérations officielles d'esclaves.
Cette date du 23 mai fait également écho à la marche silencieuse du 23 mai 1998 qui a contribué au débat national aboutissant au vote du 21 mai 2001, reconnaissant l'esclavage en tant que crime contre l'humanité. Elle s’inscrit dans la continuité de la journée nationale des mémoires de l’esclavage des traites et de leurs abolitions du 10 mai. Cette année les commémorations relatives à l’histoire et à la mémoire de l’esclavage sont dédiées à la résistance à l’esclavage, thématique particulièrement porteuse pour nourrir une réflexion sur l’engagement et l’accession aux droits civiques. Et pour la première fois dans son histoire, la ville de Viviers a tenu à organiser ce cérémonial autour d’un sujet aussi important et qui nous concerne tous. Le service protocolaire et culture, organisateurs, ont choisi un lieu fort pour ce rassemblement la salle à l’italienne joyau emblématique de la cité Vivaroise. Pour un premier coup d’essai ce fut une réussite, la salle à l’italienne affichait complet, pour partager ce moment empreint d’émotion en présence des élus du conseil municipal de Viviers, des élus de Saint Montant & Saint-Marcel, le Conseil Municipal des Enfants, des représentants de la gendarmerie du Teil Capitaine Florence Didier, de la Police municipale, Brigadier, Nicolas Baczynski, Des sapeurs-pompiers de Viviers, l'adjudant Lionel REYNIES chef de centre de Viviers, du capitaine Noël Jorda,……. Des représentants des anciens combattants de l’UFAC Jean-Noël Armand Président et Mathieu Pelletier, Martine Perrin, représentante d’Amnesty International, de Marie-Hélène Loyer, Chef de chœur de la chorale contretemps et ses choristes et pour finir une belle assistance de Vivarois. Madame le maire a rappelé que cette cérémonie était fondamentale pour la mémoire collective mais aussi pour la transmission aux générations à venir afin que toutes ces horreurs ne sombrent pas dans l’oubli. Ce moment de mémoire partagé nous montre combien ce combat contre l’esclavage est indissociable du combat pour la liberté. » Après lecture de poèmes d’Aimé Césaire et du témoignage de Martine Perrin, la chorale contretemps a soulevé encore plus l’émotion en chantant notamment « Lili » de Pierre Perret.
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