Figure locale, Marie-France Balandras connaît le Beaujolais comme sa poche. Quand elle évoque sa ville d’adoption, elle est intarissable. Rencontre avec une Limassienne de cœur.
LA TANTINE DE LIMAS
"Chez moi, à Belleroche, j’ai le pied droit à Villefranche et le gauche à Limas !", s’amuse Marie-France Balandras. Car si elle n’habite plus sur la commune depuis quelques temps déjà, elle reste très attachée à notre ville, où elle a passé ses plus belles années.
Souvenirs d’enfance
Ce lien si particulier commence dès son enfance. Originaire de Lyon, c’est à l’âge de 11 ans, en 1959, qu’elle emménage ici avec sa famille. "Mon papa a été recruté à la menuiserie Guilhot, au Pont-Rouge. Nous étions logés à l’entreprise", se souvient-elle. "Mes trois frères sont allés à l’école primaire de Limas. En tant qu’aînée, je n’ai connu que le collège Faubert de Villefranche".
Enfant, elle fréquente la chorale A Cœur Joie. "Ma famille était très catholique et nous allions régulièrement à la messe, à l’église Saint Gilles. Un jour, le Père Fournel et Melle Mitrat m’ont proposé d’accompagner ma professeure pour faire chanter les enfants. Cela reste un de mes plus beaux souvenirs, j’y pense à chaque fois que je passe devant l’église". Dès l’âge de 5 ans, elle invente aussi les paroles de ses chansons. C’est ainsi qu’elle découvre son talent pour l’écriture.
L’écriture salvatrice
Au fil du temps, son don est devenu sa passion. Sa créativité et son aisance rédactionnelle lui permettent de s’essayer à tous les genres littéraires : correspondante de presse pour le Progrès et le Patriote Beaujolais, elle publie en parallèle quatre recueils de poèmes. En 2000, elle est sélectionnée par le "Petit Futé Vignobles et Beaujolais" : pour rédiger ses articles, elle sillonne alors 153 communes et signe même l’éditorial du guide.
Cinq ans plus tard, elle crée son premier blog à l’occasion de "La Vague des Livres", dont elle est présidente. Puis elle ouvre un blog d’informations, www.caladinfo.com et devient plus tard créatrice digitale sur Facebook, avec notamment ses "Ragots de la Tantine". Récemment, elle a écrit un livre de contes, "Tantine et le marchand de sable", elle a participé à la rédaction de l’Almanach du Beaujolais et elle écrit aussi régulièrement dans la lettre de l’Académie de Villefranche, dont elle est membre depuis trois ans.
"Rien ne me destinait à devenir auteure. J’étais titulaire d’un CAP d’employée de bureau et j’ai débuté ma carrière dans une agence de voyage, puis j’ai été secrétaire et commerciale", explique-t-elle, avant de poursuivre : "Veuve à 32 ans, j’ai élevé seule nos trois garçons et notre fille. Je pense que j’avais besoin d’écrire pour m’aider à garder la tête hors de l’eau. C’est ce qui m’a sauvée !".
Une vie de bénévolat
Parallèlement à toutes ses activités, Marie-France Balandras a toujours consacré beaucoup de temps aux autres, malgré sa vie ponctuée de drames et semée d’embûches. "Le bénévolat était une manière d'aller de l'avant en regardant autour de moi ceux qui étaient encore plus malheureux", se livre-t-elle avec modestie, sur son blog.
Elle a été, entre autres, conseillère municipale de 2008 à 2014 à Villefranche, elle est entrée au Comité de Défense des Locataires de Belleroche et au Conseil Citoyen en 2015 et elle a animé un atelier d’écriture à la maison d’arrêt. En récompense de ses 40 années d’engagement associatif, elle a reçu, en 2016, la légion d’honneur des mains d’Hélène Geoffroy, Secrétaire d’Etat à la politique de la ville.
Limassienne un jour, Limassienne toujours
Aujourd’hui, Marie-France Balandras profite de sa retraite. Encore débordante d’énergie, ses amis disent "qu’elle a une idée à la minute". "J’ai toujours un cahier et un stylo sur ma table de chevet ou dans ma poche quand je vais marcher", confie-t-elle. Ses promenades la mènent d’ailleurs souvent jusqu’à Limas. En 2019, après avoir sillonné notre ville, pris des notes et des photos, elle a écrit un bel article : "Limas se savoure avec les yeux", à découvrir sur son blog.
"Je suis toujours très bien accueillie ici. C’est une commune à taille humaine, un village convivial et riche de paysages magnifiques : les collines verdoyantes et ces petits chemins qui conduisent tous à la Madone ou presque".
Un lieu inspirant pour Marie-France Balandras qui a écrit un poème sur notre ville, dont nous vous livrons un extrait pour conclure :
"Le village beaujolais si fier de sa verdure, de sa beauté,
Détient son centre tranquille, et au sud ses usines,
Même si comme ailleurs le parc s'est modifié :
Tout change ! Mais Limas a su conserver son âme
Et reste pour la postérité, pleine de charme !"
Découvrez ce portrait sur le site Internet en suivant ce lien :
https://limas.fr/fr/nw/1505974/1957035/portrait-5
Retrouvez tous les portraits sur cette page : https://limas.fr/fr/rb/1284883/portraits-2
LA TANTINE DE LIMAS
"Chez moi, à Belleroche, j’ai le pied droit à Villefranche et le gauche à Limas !", s’amuse Marie-France Balandras. Car si elle n’habite plus sur la commune depuis quelques temps déjà, elle reste très attachée à notre ville, où elle a passé ses plus belles années.
Souvenirs d’enfance
Ce lien si particulier commence dès son enfance. Originaire de Lyon, c’est à l’âge de 11 ans, en 1959, qu’elle emménage ici avec sa famille. "Mon papa a été recruté à la menuiserie Guilhot, au Pont-Rouge. Nous étions logés à l’entreprise", se souvient-elle. "Mes trois frères sont allés à l’école primaire de Limas. En tant qu’aînée, je n’ai connu que le collège Faubert de Villefranche".
Enfant, elle fréquente la chorale A Cœur Joie. "Ma famille était très catholique et nous allions régulièrement à la messe, à l’église Saint Gilles. Un jour, le Père Fournel et Melle Mitrat m’ont proposé d’accompagner ma professeure pour faire chanter les enfants. Cela reste un de mes plus beaux souvenirs, j’y pense à chaque fois que je passe devant l’église". Dès l’âge de 5 ans, elle invente aussi les paroles de ses chansons. C’est ainsi qu’elle découvre son talent pour l’écriture.
L’écriture salvatrice
Au fil du temps, son don est devenu sa passion. Sa créativité et son aisance rédactionnelle lui permettent de s’essayer à tous les genres littéraires : correspondante de presse pour le Progrès et le Patriote Beaujolais, elle publie en parallèle quatre recueils de poèmes. En 2000, elle est sélectionnée par le "Petit Futé Vignobles et Beaujolais" : pour rédiger ses articles, elle sillonne alors 153 communes et signe même l’éditorial du guide.
Cinq ans plus tard, elle crée son premier blog à l’occasion de "La Vague des Livres", dont elle est présidente. Puis elle ouvre un blog d’informations, www.caladinfo.com et devient plus tard créatrice digitale sur Facebook, avec notamment ses "Ragots de la Tantine". Récemment, elle a écrit un livre de contes, "Tantine et le marchand de sable", elle a participé à la rédaction de l’Almanach du Beaujolais et elle écrit aussi régulièrement dans la lettre de l’Académie de Villefranche, dont elle est membre depuis trois ans.
"Rien ne me destinait à devenir auteure. J’étais titulaire d’un CAP d’employée de bureau et j’ai débuté ma carrière dans une agence de voyage, puis j’ai été secrétaire et commerciale", explique-t-elle, avant de poursuivre : "Veuve à 32 ans, j’ai élevé seule nos trois garçons et notre fille. Je pense que j’avais besoin d’écrire pour m’aider à garder la tête hors de l’eau. C’est ce qui m’a sauvée !".
Une vie de bénévolat
Parallèlement à toutes ses activités, Marie-France Balandras a toujours consacré beaucoup de temps aux autres, malgré sa vie ponctuée de drames et semée d’embûches. "Le bénévolat était une manière d'aller de l'avant en regardant autour de moi ceux qui étaient encore plus malheureux", se livre-t-elle avec modestie, sur son blog.
Elle a été, entre autres, conseillère municipale de 2008 à 2014 à Villefranche, elle est entrée au Comité de Défense des Locataires de Belleroche et au Conseil Citoyen en 2015 et elle a animé un atelier d’écriture à la maison d’arrêt. En récompense de ses 40 années d’engagement associatif, elle a reçu, en 2016, la légion d’honneur des mains d’Hélène Geoffroy, Secrétaire d’Etat à la politique de la ville.
Limassienne un jour, Limassienne toujours
Aujourd’hui, Marie-France Balandras profite de sa retraite. Encore débordante d’énergie, ses amis disent "qu’elle a une idée à la minute". "J’ai toujours un cahier et un stylo sur ma table de chevet ou dans ma poche quand je vais marcher", confie-t-elle. Ses promenades la mènent d’ailleurs souvent jusqu’à Limas. En 2019, après avoir sillonné notre ville, pris des notes et des photos, elle a écrit un bel article : "Limas se savoure avec les yeux", à découvrir sur son blog.
"Je suis toujours très bien accueillie ici. C’est une commune à taille humaine, un village convivial et riche de paysages magnifiques : les collines verdoyantes et ces petits chemins qui conduisent tous à la Madone ou presque".
Un lieu inspirant pour Marie-France Balandras qui a écrit un poème sur notre ville, dont nous vous livrons un extrait pour conclure :
"Le village beaujolais si fier de sa verdure, de sa beauté,
Détient son centre tranquille, et au sud ses usines,
Même si comme ailleurs le parc s'est modifié :
Tout change ! Mais Limas a su conserver son âme
Et reste pour la postérité, pleine de charme !"
Découvrez ce portrait sur le site Internet en suivant ce lien :
https://limas.fr/fr/nw/1505974/1957035/portrait-5
Retrouvez tous les portraits sur cette page : https://limas.fr/fr/rb/1284883/portraits-2
