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NATURE EN VILLE : LES AGENTS DES ESPACES VERTS SUR TOUS LES FRONTS

“À peine tondu et ça repousse…” L’alternance de pluie et de soleil de ces dernières semaines ne facilite pas le travail des 15 agents des espaces verts dont les missions sont nombreuses et variées : plantations, taille, balayage, arrosage, tonte, élagage et abattage d’arbres, entretien des chemins du Coteau des Vignes… Missions que nous vous présentions dans le dossier du dernier Athégien.

“Actuellement, quasiment tous les agents sont sur la tonte. À peine terminée et il faut recommencer. Avec les conditions climatiques actuelles, l’herbe peut pousser de plusieurs centimètres en une journée !”, souligne le responsable du service.

Aujourd’hui et demain, par exemple, les agents travaillent au désherbage des allées et des entre-tombes au cimetière communal. L’entretien des tombes incombent en revanche aux familles.

Le traitement de la voirie, des pieds d’arbres (sauf ceux qui ont été végétalisés comme avenue Marcel Sembat) et l’élagage sont, eux, réalisés en juillet, sauf si la végétation pose des problèmes de sécurité pour les piétons ou la circulation.
Quant aux pieds de murs, il est à rappeler que ce sont aux riverains de s’en charger. À savoir aussi que la promenade de l’Orge est entretenue par le Syndicat de l’Orge et non par l’équipe athégienne.

Avec l’arrêt de l'utilisation des produits phytosanitaires, les méthodes de travail des agents ont considérablement changé. Et, le positionnement de la Ville aussi, qui souhaite favoriser la réintroduction de la nature en ville pour préserver et développer la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique.
Ainsi, dans certains parcs, comme celui d’Avaucourt, la tonte différenciée est pratiquée (seule une partie de la parcelle est tondue, en alternance) pour sauvegarder l’habitat de la faune. Des prairies fleuries en bord de voirie ont été disséminées aux quatre coins de la ville.
Rappelons aussi la première action d’envergure menée depuis 2020 : la plantation de près de 1 500 arbres et bien d’autres à suivre.

Le fleurissement de la ville a également connu une mutation vers la sobriété en privilégiant des plantes moins gourmandes en eau et en limitant leur nombre (60 000 plantes annuelles contre 3 000 en 2024) et en réduisant les jardinières, par exemple (190 avant contre 30 aujourd’hui).

Une équipe et des ambitions au service d’une ville plus verte et plus belle.

#athismons #naturenville #espacesverts
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