On a visité l’expo « Il était une fois les stades » et voilà ce que l’on en a pensé !

De la petite enceinte dans laquelle on venait faire de la gymnastique à la mégastructure destinée à accueillir les plus grands événements sportifs mondiaux, l’architecture et les usages des stades ont bien évolué au fil des siècles.

C’est précisément cette évolution que retrace l’exposition « Il était une fois les stades ». Forte d’une documentation riche et variée et d’une scénographie inventive, réalisée par deux étudiants de l’École nationale des arts décoratifs, elle nous plonge au cœur d’un voyage historique passionnant.

L’avis de la rédaction

Depuis l’Antiquité, les hommes se rendent dans les stades. Mais, au fait, comment ces derniers sont-ils conçus ? Comment répondent-ils aux différents besoins de leurs utilisateurs ? Comment ces besoins ont-ils évolué au cours des ans et en quoi les structures en sont-elles le témoin ?

C’est avec toutes ces questions en tête que l’on commence notre visite. Située à l’étage de la Cité de l’architecture et du patrimoine (16^e), l’exposition est découpée en trois séquences bien distinctes : la démocratisation du stade (notamment à partir de la fin du XIX^e siècle), la performance et la mondialisation.

Archives d’époque et maquettes fidèles

Le long d’une longue frise chronologique au design rappelant fortement une piste d’athlétisme, on déambule au milieu de croquis d’architectes et d’urbanistes (de Le Corbusier notamment), d’images d’archives, d’affiches vintage et, évidemment, de maquettes. Toutes ces pièces retracent l’évolution de la place du stade dans nos vies et dans nos villes. Et force est de constater que les stades d’hier n’ont plus rien à voir avec ceux d’aujourd’hui !

« Il était une fois les stades » nous offre un voyage court mais intéressant dans les travées des stades d’hier et d’aujourd’hui, tout en nous permettant de mieux comprendre l’évolution d’une structure que nous ne connaissons finalement pas si bien…

« Mini Maousse 9 » ou la fan-zone réinventée

Entre deux maquettes, notre regard s’est arrêté sur de drôles de constructions du « Mini Maousse 9 ». Un concours destiné aux étudiants d’architecture, d’art et de design avec un objectif : reproduire une fan-zone mobile et écologique.
Au-delà de l’aspect olympique, c’est avant tout l’occasion d’inciter les Parisiens à faire du sport, en profitant de ces créations. Ce sera d’ailleurs le cas des habitants de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), qui pourront s’essayer à la boxe et au breaking grâce à La Navette de Martin Lichtig (lauréat de l’épreuve), qui sera installée dans leur ville, partenaire de l’exposition.