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Les chenilles processionnaires quittent leurs nids. Quelques conseils pour s'en prémunir.

Les chenilles processionnaires quittent leurs nids. Quelques conseils pour s'en prémunir. (1/3)
Les chenilles processionnaires quittent leurs nids. Quelques conseils pour s'en prémunir. (2/3) Les chenilles processionnaires quittent leurs nids. Quelques conseils pour s'en prémunir. (3/3)

Les chenilles processionnaires sont présentes sur tout le département. Leur cycle de développement semble évoluer, certainement suite à des hivers plus doux.

ll existe deux espèces en France ayant un impact sur la santé humaine : la chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pytiocampa) et la processionnaire du chêne (T. processionea). La première colonise des résineux de la famille des pins (pin sylvestre, pin noir, cèdre de l’Atlas…) et la seconde des feuillus de la famille des chênes (chêne sessile, chêne pédonculé…).

Dangereuses pour les hommes et les animaux, les chenilles processionnaires font leur retour en général au printemps, dans les jardins publics et privés mais en raison d’un hiver doux, les chenilles processionnaires sont déjà de retour dans nos jardins.

On peut les localiser grâce à leur nid, un gros cocon de soie blanche au bout des branches des pins et résineux en automne et en hiver.
Normalement au printemps, les chenilles sortent de leurs cocons, pour se transformer en un papillon éphémère, qui vit environ 48 heures.

La période la plus à risque est celle où les processionnaires du pin migrent le long du tronc pour aller s’enfouir une dizaine ou vingtaine de mètres plus loin dans le sol. Un cordon de plusieurs centaines d’individus (jusqu’à 300) s’étire sur une file ininterrompue, que peuvent croiser promeneurs, riverains des forêts, bois ou jardins, ainsi que des animaux domestiques.

Urticantes, elles représentent un risque à la fois pour les humains et les animaux, mais aussi pour la végétation.
Les petits poils sur leur corps sont très urticants et peuvent amener des réactions allergiques chez certaines personnes et certains animaux.

Les chiens sont souvent victimes de ces poils urticants et on observe un gonflement au niveau des muqueuses et de la langue. Il convient donc de restreindre l’accès aux pins ou aux résineux qui abritent des chenilles processionnaires, en particulier aux animaux ou aux enfants
Lorsqu’elles sortent de leur cocon, elles se suivent à la queue-leu-leu sur les troncs et vont chercher à s’enterrer dans le sol, où elles feront leur nymphose, leur transformation de l’état de chenille à l’état de papillon..

Comment s’en débarrasser ?

Il est très recommandé de faire appel à un professionnel qui dispose du matériel et de l’équipement adéquats. De plus, les nids sont souvent situés haut sur l’arbre, et à la dispersion des poils s’ajoute le risque d’accident. Plus d’info ici

A l’automne, on peut supprimer les nids en coupant les rameaux et en les incinérant.

On peut également utiliser un écopiège : c’est un genre de collerette que l’on met autour du tronc du pin. Sous cette collerette on fixe un tube et un sac. Ainsi au moment de la procession, les chenilles arrivent dans la collerette et tombent dans le sac rempli de terre et d’aiguilles. Elles vont penser être dans le sol et s’enfouir. Le sac peut alors être détruit mais attention il ne doit en aucun cas être mis dans la poubelle.

On peut aussi installer des niches à mésange qui en raffolent

En été, on peut installer des pièges à phéromones pour attirer les males.

► Un traitement biologique : c'est une bactérie, le bacille de Thuringe, qui est le traitement le plus utilisé pour détruire la chenille processionnaire du pin (entre autres, le Bt est en effet un traitement spécifique pour les larves de lépidoptères).

Dans tous les cas Il faut se protéger les mains et le visage pour éviter le risque d’être atteint par des poils urticants en portant des gants, un masque et des vêtements longs.

II n’y a pas de dispositif de signalement prévu au niveau national.

Que faire en cas d’exposition ?

  • il est recommandé de prendre une douche, de bien se rincer pour faire partir les poils et de changer de vêtements. Il ne faut pas frotter les lésions pour éviter de casser les poils invisibles présents.
  • En cas de signes d’urgence (détresse respiratoire, perte de connaissance…), il faut immédiatement appeler le 15, ou le 112 ou le 114 pour les personnes sourdes et malentendantes.
  • Lorsqu’on a eu des poils dans l’œil, il faut consulter rapidement un ophtalmologue.
  • En cas d’autres symptômes (rougeur, démangeaison) : appeler un Centre antipoison ou consulter un médecin. Si possible, photographiez la chenille pour permettre d’identifier l’espèce avec certitude.
  • Pour les animaux domestiques, consulter un vétérinaire ou appeler un centre antipoison vétérinaire.

Article proposé par IntraMuros

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