La commune de Valdivienne a démarré son projet de tonte raisonnée sur certains espaces. L’objectif étant la préservation de la biodiversité et la protection de l’écosystème. Concrètement, cela consiste à faucher la végétation une à deux fois par an.
La méthode classique de gestion des espaces verts, aboutie à une disparition progressive des plantes à fleurs, qui n’ont pas le temps de fleurir et de se reproduire. La restitution régulière des broyats de coupe modifie le milieu et favorisent les plantes nitrophiles (avides d’azote) comme l’ortie, les chardons ou le liseron…
A l’inverse, pratiquer une (ou deux) fauche tardive, après la floraison des fleurs, exporter le maximum de matière fourragère pour appauvrir les sols, est à la fois plus écologique et plus économique. En effet, la pauvreté d’un sol au niveau agronomique (peu de fertilisants naturels) entraîne la diversification et favorise de nombreuses espèces rares, telles que les orchidées. La matière fourragère peut être valorisée en compost.
Bien sûr, pour permettre la dispersion des escargots, chenilles et autres invertébrés, l’herbe coupée séchée restera quelques jours sur place.
Des panneaux « tonte raisonnée » seront positionnés sur les espaces concernés.
Ce mode de tonte concilie à la fois l’embellissement de la commune et la biodiversité, qui est essentielle.
Article proposé par IntraMuros
