"Ce ne sont pas seulement les forêts qui brûlent, ou la banquise qui fond : nos mains disparaissent elles aussi. Elles meurent comme les oiseaux et les ruisseaux. Plus de silex ni d’étincelle. Plus d’arc ni de flèche. Plus de bougie ni de flamme. Boire dans ses mains, fendre du bois. Pour combien de temps encore Nos mains cherchent désespérément un refuge, un abri où se cacher : un atelier, un établi, un lopin de terre. Un endroit frais et sec pour stocker un langage, le temps de laisser passer l’orage numérique."
https://reporterre.net/Nos-mains-cherchent-desesperement-un-refugefbclid=IwAR0f8xywg4qKHykgsQ3zeIS3IW7P0y3l7KUwkbMW21dSGWL50R4XZQh-Ig0
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