Trouvez l'information qui vous intéresse…
Information (1/1)
[RÉGULATION DE LA POPULATION DE PIGEONS]

C’est une problématique qui remonte à de nombreuses années, avec il faut bien le reconnaître, le recours par le passé, à des solutions brutales, voire cruelles.

Nous sommes fiers d’innover dans ce domaine en adoptant une méthode respectueuse de la vie animale, déjà éprouvée lors d’une dizaine d’années d’expérience, en Belgique, Italie, Espagne, en France également, dans des grandes villes comme Lille et Quimper.

Le but, à terme (environ 3 années) est de réduire et stabiliser le nombre de pigeons de moins 50 à 60% de la population actuelle. C’est ainsi la possibilité laissée à d’autres espèces de retrouver une place dans la biodiversité locale.

Désormais il ne s’agit plus de capturer et gazer les pigeons, mais de les nourrir avec du maïs contraceptif qui empêche le développement de l’œuf ; c’est surtout une méthode simple, efficace, non toxique et réversible en 4 à 6 jours (retour de la fécondité).

Chaque matin, au lever du soleil, durant la période de reproduction (de mars à novembre), une quantité de graines est distribuée automatiquement par l’appareil situé dans la partie enherbée de la place Maure. Il faut compter 4 à 6 jours d’habituation Le temps de nourrissage n’excède pas 5 minutes, puis les pigeons se dispersent. Les grains de maïs contiennent de la Nicarbazine, un médicament antiparasitaire, utilisé dans les élevages de poulets consommés par beaucoup d’entre nous, à effet contraceptif sur le pigeon. Les autres oiseaux ne sont pas impactés car les pigeons ne les laissent pas se nourrir et le bec des passereaux est trop petit pour un grain de maïs ; par ailleurs, la dose pouvant entraîner quelques troubles est élevée : 30 kg/jour pour les chats, 70 kg/j. pour un chien et…700 kg/j. pour un humain.

Le coût de l’installation et du fonctionnement du procédé s’élève à 1000 euros par mois, il faut considérer le temps gagné en nettoyage par les services techniques lorsque la population de pigeons sera réduite.

Après l’accompagnement de l’installation du Centre de soin de la faune sauvage aux Veyans, après l’engagement de la commune dans la stérilisation des chats errants, nous sommes satisfaits de nous lancer dans cette expérience innovante dans nos contrées méridionales, qui peut-être fera quelques émules...

Un grand merci au Docteur Marc Van Wayenberge, vétérinaire au village, élu délégué à la vie animale, qui est allé à la recherche de solutions (...dans le plat Pays qui est le sien) et qui porte ce projet avec énergie et conviction.
Publicité
Écrire un commentaire

Publicité