À quelques mois de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris, évènement sportif mondial qui mettra la France à l’honneur pendant tout l’été, la ville de Saint-Rémy-de-Provence annonce avoir été approchée par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour devenir site olympique lors des JO d’hiver de 2030.
« Évidemment, à première vue c’est un peu surprenant », reconnait l’agent municipal du service des sports en charge du dossier. « Mais en examinant la situation d’un peu plus près, il faut bien admettre que le massif des Alpilles, avec sa forêt de pins et ses dénivelés parfois vertigineux, n’a rien à envier à la Savoie et au Briançonnais pour accueillir des épreuves-reines de la compétition. Sauf qu’ici, nous avons, même en hiver, le soleil méditerranéen qui fait toute la différence ; cela a été un critère déterminant pour le CNOSF. Après tout, il va bien y avoir des épreuves nautiques dans la Seine aux JO de Paris ! »
Biathlon, Super-G, combiné nordique… Les pronostics sont encore ouverts pour le choix définitif des disciplines qui verront s’affronter les plus grands athlètes internationaux autour du Mont Gaussier. Mais quelles que soient ces épreuves, pour un élu en charge de l’économie et du tourisme, le grand gagnant sera de toute façon Saint-Rémy : « Nous avons une commune déjà exceptionnellement attractive, avec une saison haute qui s’étend de mi-mars à mi-octobre. Néanmoins, en accueillant les JO qui se dérouleront du 8 au 24 février, nous avons la possibilité d’attirer un public de passionnés à une période généralement calme, stimulant ainsi l’économie locale et la création d’emplois. Nous pourrions également faire venir des nationalités aujourd’hui peu représentées parmi nos visiteurs, comme les Norvégiens et les Suédois. »
Si elle est confirmée, cette nouvelle regonflera le moral du collectif « Saint-Rémy 2024 », qui s’était créé, on s’en souvient, au milieu des années 2010 pour proposer le lac de Barreau comme site des JO parisiens. « Nous voulions accueillir les épreuves d’aviron, de canoë slalom et de water-polo au milieu des poissons mais nous n’avons pas su convaincre le CNOSF », se souvient le président du collectif. « Il semble qu’aujourd’hui ce soient les Alpilles qui ont permis à cette candidature de se démarquer. La prochaine fois, nous proposerons plutôt le lac de Peiroou », en déduit-il, pragmatique et beau joueur.
En attendant la validation du CIO, la proposition suscite déjà un fort engouement auprès de la population et des associations saint-rémoises, qui embrassent pleinement les valeurs du sport, de la santé et des valeurs olympiques. C’est dans cette perspective que la ville, labellisée Terre de jeux, leur donne rendez-vous le samedi 22 juin 2024 à une Journée olympique au stade de la Petite Crau, afin de faire découvrir au grand public toute la variété du sport saint-rémois.
https://www.mairie-saintremydeprovence.com/events/journee-olympique/
« Évidemment, à première vue c’est un peu surprenant », reconnait l’agent municipal du service des sports en charge du dossier. « Mais en examinant la situation d’un peu plus près, il faut bien admettre que le massif des Alpilles, avec sa forêt de pins et ses dénivelés parfois vertigineux, n’a rien à envier à la Savoie et au Briançonnais pour accueillir des épreuves-reines de la compétition. Sauf qu’ici, nous avons, même en hiver, le soleil méditerranéen qui fait toute la différence ; cela a été un critère déterminant pour le CNOSF. Après tout, il va bien y avoir des épreuves nautiques dans la Seine aux JO de Paris ! »
Biathlon, Super-G, combiné nordique… Les pronostics sont encore ouverts pour le choix définitif des disciplines qui verront s’affronter les plus grands athlètes internationaux autour du Mont Gaussier. Mais quelles que soient ces épreuves, pour un élu en charge de l’économie et du tourisme, le grand gagnant sera de toute façon Saint-Rémy : « Nous avons une commune déjà exceptionnellement attractive, avec une saison haute qui s’étend de mi-mars à mi-octobre. Néanmoins, en accueillant les JO qui se dérouleront du 8 au 24 février, nous avons la possibilité d’attirer un public de passionnés à une période généralement calme, stimulant ainsi l’économie locale et la création d’emplois. Nous pourrions également faire venir des nationalités aujourd’hui peu représentées parmi nos visiteurs, comme les Norvégiens et les Suédois. »
Si elle est confirmée, cette nouvelle regonflera le moral du collectif « Saint-Rémy 2024 », qui s’était créé, on s’en souvient, au milieu des années 2010 pour proposer le lac de Barreau comme site des JO parisiens. « Nous voulions accueillir les épreuves d’aviron, de canoë slalom et de water-polo au milieu des poissons mais nous n’avons pas su convaincre le CNOSF », se souvient le président du collectif. « Il semble qu’aujourd’hui ce soient les Alpilles qui ont permis à cette candidature de se démarquer. La prochaine fois, nous proposerons plutôt le lac de Peiroou », en déduit-il, pragmatique et beau joueur.
En attendant la validation du CIO, la proposition suscite déjà un fort engouement auprès de la population et des associations saint-rémoises, qui embrassent pleinement les valeurs du sport, de la santé et des valeurs olympiques. C’est dans cette perspective que la ville, labellisée Terre de jeux, leur donne rendez-vous le samedi 22 juin 2024 à une Journée olympique au stade de la Petite Crau, afin de faire découvrir au grand public toute la variété du sport saint-rémois.
https://www.mairie-saintremydeprovence.com/events/journee-olympique/
