L’exposition Devantures et pas de porte – présentée précédemment sur les murs des archives – tenait les visiteurs sur le seuil des commerces, les invitant à observer façades, vitrines et enseignes sans pénétrer dans les magasins. Par cet accrochage composé d’évocations éclectiques qui laissaient toute sa place à l’image, les Archives de la Ville entendaient « réveiller une mémoire ». Elles se sont alors employées pendant plusieurs mois à enrichir leurs fonds par des documents appartenant à des particuliers et à collecter des récits de souvenirs.
La collecte « histoires de vies commerçantes avignonnaises » a été fructueuse. Elle permet aujourd’hui de prolonger le travail sur la thématique des commerces en dévoilant ces récits et documents qui ont été confiés aux Archives municipales en 2023. Comptoirs et tiroirs-caisses est ainsi envisagée comme un « Acte II ». Avec ces souvenirs généreusement partagés par des habitants, des commerçants et des familles, les visiteurs ne restent plus devant les commerces mais ils pénètrent dans certains d’entre eux et se laissent conter des histoires. Les récits collectés ne boudent pas l’anecdote. Ils ne refusent pas le quotidien. Ils ne se focalisent pas forcément sur les plus spectaculaires épopées et les grands personnages. Ils n’évoquent « que » ce que les témoins racontent, modestement, depuis leur point de vue et selon le prisme de leur mémoire, et c’est ce qui en fait tout l’intérêt.
A découvrir jusqu'au 29 mai 2024 aux archives municipales !
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La collecte « histoires de vies commerçantes avignonnaises » a été fructueuse. Elle permet aujourd’hui de prolonger le travail sur la thématique des commerces en dévoilant ces récits et documents qui ont été confiés aux Archives municipales en 2023. Comptoirs et tiroirs-caisses est ainsi envisagée comme un « Acte II ». Avec ces souvenirs généreusement partagés par des habitants, des commerçants et des familles, les visiteurs ne restent plus devant les commerces mais ils pénètrent dans certains d’entre eux et se laissent conter des histoires. Les récits collectés ne boudent pas l’anecdote. Ils ne refusent pas le quotidien. Ils ne se focalisent pas forcément sur les plus spectaculaires épopées et les grands personnages. Ils n’évoquent « que » ce que les témoins racontent, modestement, depuis leur point de vue et selon le prisme de leur mémoire, et c’est ce qui en fait tout l’intérêt.
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