Le philosophe Michel Onfray rejoint CNews pour une nouvelle émission

Le philosophe et essayiste Michel Onfray a désormais son émission de "décryptage" de l'actualité, co-animée avec la journaliste Laurence Ferrari, chaque samedi à la mi-journée sur la chaîne CNews, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.

AFP Publié le 02/03/2024 à 15:40, mis à jour le 02/03/2024 à 15:40
Michel Onfray. Photo AFP

Lançant samedi ce nouveau rendez-vous appelé "Face à Michel Onfray", Laurence Ferrari a salué le "docteur en philosophie" et "écrivain prolixe", se disant "très heureuse" de pouvoir "échanger et éventuellement ferrailler, car nous ne sommes pas d'accord sur tout, loin s'en faut".

"Vous êtes surtout un libre penseur et on aime la liberté d'expression sur CNews", a lancé la présentatrice vedette du canal 16, classé 2e chaîne d'info.

"Prendre de la hauteur"

"Face à Michel Onfray", le samedi à 13H00 (retransmis le dimanche à 22H00), a pour objectif de "prendre de la hauteur" afin d'"analyser les mouvements qui traversent la société, en France et dans le monde".

Issu d'un milieu très modeste, Michel Onfray, 65 ans, est l'un des intellectuels français contemporains les plus lus à l'étranger.

Venu de la gauche et soutien des "gilets jaunes", il a fondé en 2020 la revue Front Populaire, avec pour ambition de rassembler les souverainistes de tous bords et les déçus de la politique.

Durant la pré-campagne pour la présidentielle de 2022, il a débattu avec le polémiste d'extrême droite Eric Zemmour, dénonçant de concert une "décomposition de la civilisation judéo-chrétienne" et un "climat de guerre civile". C'est sur CNews qu'Éric Zemmour a pris son envol pour devenir prétendant à l'Elysée.

Samedi à l'antenne, M. Onfray a passé en revue les thèmes de la "colère paysanne", des élections européennes ou encore de la guerre en Ukraine. "Il faut euthanasier la paysannerie française, c'est le projet d'un Emmanuel Macron qui ne veut pas le dire", a-t-il accusé.

Le philosophe a aussi appelé à "faire de l'Histoire" pour mieux classer les responsables politiques et "arrêter de faire du commentaire idéologique". En particulier, "si vraiment Marine Le Pen c'est l'extrême droite, il faut qu'on fasse la démonstration qu'elle est contre la démocratie, qu'elle organise des mouvements de foule dans la rue, des mouvements violents, qu'elle refuse le résultat des élections", a-t-il plaidé.

CNews appartient au groupe Canal+, lui-même contrôlé par Vivendi, groupe de Vincent Bolloré.

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Var-Matin

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