Le procès de la barbarie devant la cour criminelle du Puy-de-Dôme

C'est dans l'intimité d'un appartement de Riom qu'un homme âgé de 39 ans aujourd'hui subit un véritable calvaire. Cela commence au tout début du premier confinement en raison de la pandémie, en mars 2020, et ça va durer deux mois. Le trentenaire, vulnérable est le souffre-douleur de deux femmes et trois hommes, qui lui assènent les pires sévices. Le malheureux essuie quotidiennement des coups de poing, de pied, de bâton, il est brûlé au torse par une assiette qui sort du four. L'un de ses bourreaux le viole avec une sucette.

Les accusés lui donnent du pâté pour chien et de l'urine, pour seul repas. Il perd d'ailleurs 30 kilos en deux mois. Il doit dormir sous la table ou dans la cage d'escalier.

Quatre jours de procès

La victime décrite comme très influençable était sous l'emprise du principal suspect, le locataire de l'appartement. Il lui était impossible de s'enfuir même s'il n'était pas entravé. Il n'en avait tout simplement pas la force précise son avocat, maître Portal. C'est l'un de ses tortionnaire qui l'a emmené à l'hôpital. Quatre ans après les faits, la victime n'ose toujours pas regarder ses bourreaux en face, il cache son visage entre ses mains.

Le procès est prévu sur quatre jours. Le verdict est attendu le 28 mars.