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Du heavy metal pour chanter les galères d'un frontalier dans les TER vers le Luxembourg

À retrouver dans l'émission
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Un frontalier qui emprunte tous les jours le train pour aller travailler au Luxembourg a publié un clip vidéo de heavy métal dans lequel il décrit ses galères de transport au quotidien. Il interpelle les députés et les élus de la région ainsi que la SNCF sur le réseau social X.

"Nous sommes les frontaliers" a été publié par le compte X d'un usager du TER Nancy-Metz-Luxembourg
"Nous sommes les frontaliers" a été publié par le compte X d'un usager du TER Nancy-Metz-Luxembourg © Radio France - Clément Lhuillier

Est-ce parce qu'il est en colère qu'il a choisi le heavy metal pour faire une chanson qui décrit le quotidien des frontaliers qui vont travailler en train au Luxembourg ?

Un usager a en tout cas publié le clip d'une chanson baptisée "Les frontaliers" dans laquelle il revient sur ses galères dans la ligne TER Nancy Metz Luxembourg.

Relayée sur son compte X, anciennement Twitter, elle est également en ligne sur You tube.

«  La SNCF et la région Grand Est, dans l'habitude, nous saluons »

Le lorrain espère provoquer un déclic, et interpelle les différents responsables sur X : les députés de Moselle et Meurthe et Moselle, les élus de la région Grand Est, et la SNCF.

Les paroles de la chanson « Les frontaliers » :

« Dans le silence du matin, la ville s'éveille à peine,
Les rues de Nancy endormies, où les pas résonnent.
Le hall de la gare s'anime, murmures et pas pressés,
Dans l'air frais du petit jour, le train démarre soudain
Arrêt brusque à Pont-à-Mousson, l'annonce tombe, un peu banale,
Fuite de fonte en fusion, comme si on fondait des médailles.
Trente minutes de perdues, dans l'attente de l'ouverture du signal,
Dans ce train du quotidien, rien de plus normal.
Nous sommes les frontaliers, vaillants pionniers du jour,
Bravant chaque matin la frontière, pour le Luxembourg
Nous sommes les frontaliers, l'espoir en étendard,
Pour nos familles, pour notre travail,
nous avons nos raisons
Étape à Metz, le train bondé, plus une place assise,
Détour par Devant-Les-Ponts, troupeau en traversée, quel flou.
C'est l'apogée, serrés, on joue des coudes,
Panne de passage à niveau, une heure et demi, le temps s'écoule.
Bettembourg en vue, mais les CFL ont la main,
Notre train s'efface, deux heures de retard, c'est certain.
Supprimé par la régulation, changement obligatoire,
Luxembourg attendra, la journée noyée dans le noir.

Nous sommes les frontaliers, vaillants pionniers du jour,
Bravant chaque matin la frontière, pour le Luxembourg
Nous sommes les frontaliers, l'espoir en étendard,
Pour nos familles, pour notre travail,
nous avons nos raisons
Luxembourg, Luxembourg,
Nous arrivons enfin, la destination tant attendue,
Avec un retard de deux heures vingt, la patience est épuisée.
Merci David, merci Franck, pour ces trains évaporés,
La SNCF et la région Grand Est, dans l'habitude, nous saluons.
Nous sommes les frontaliers, vaillants pionniers du jour,
Bravant chaque matin la frontière, pour le Luxembourg
Nous sommes les frontaliers, l'espoir en étendard,
Pour nos familles, pour notre travail,
nous avons nos raisons »*

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