Un vol direct entre Toulouse et New York ? Ce dernier détail à régler

Dans les tuyaux depuis dix ans, la ligne aérienne entre Toulouse et New York ne dépendrait plus que d'une nouveauté technologique, tout droit sortie… des usines d'Airbus. Détails.

Pourra-t-on bientôt relier New-York sans escale depuis Toulouse ? L'aéroport de la Ville rose y travaille toujours…
Pourra-t-on bientôt relier New York sans escale depuis Toulouse ? L’aéroport de la Ville rose y travaille toujours… (©Maréva Laville / Actu Toulouse)
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Alors que l’aéroport Toulouse-Blagnac (ATB) dessert désormais 90 destinations à travers le monde, il en est une qui manque encore à l’appel : New York.

Si relier la Ville rose à la Grosse Pomme est un vieux serpent de mer — en 2017, c’était même évoqué pour 2019 avec XL Airways ! —, la direction d’ATB n’a pas dit son dernier mot. Cette nouvelle ligne serait même plausiblement dans les tuyaux.

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« Il y a une demande pour New York »

« Toutes les données qu’on analyse nous montrent qu’il y a une demande pour New York », a esquissé Philippe Crébassa, le président du directoire d’ATB, mardi 26 mars 2024, en précisant que plusieurs compagnies se montreraient disposées à assurer cette liaison qu’une campagne de mobilisation réclamait… dès 2013.

« L’A321XLR est le bon avion »

Plus de dix ans après, pourquoi ça coince encore ? D’après le président d’ATB, cela ne tient qu’à un (gros) détail : une question de taille d’avion, et à la clé, de rentabilité. 

« Pour l’heure, les compagnies sont dans l’attente du bon avion qui permettra d’assurer cette ligne », a-t-il ajouté : « Et elles nous disent que l’A321XLR est le bon avion pour assurer le Toulouse New York en direct ».

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Un monocouloir capable de faire plus de 6 000 km

Décrit comme un aéronef révolutionnaire, l’A321XLR est le petit dernier de la gamme Airbus A320. Un avion à long rayon d’action, qui offrira une autonomie sans précédent pour un monocouloir : l’avionneur annonce en effet que son nouveau bébé, plus économe en carburant, pourra parcourir jusqu’à 8 700 km, contre 5 400 km pour un A320, et 5  930 km pour un A321, alors que les deux villes sont distantes de 6 000 km. 

Seul moyen-courrier capable d’assurer des vols long-courriers

Ce serait donc le seul monocouloir susceptible de relier les deux villes, sans avoir à recourir à un gros-porteur, forcément plus difficile à rentabiliser. Seul moyen-courrier capable d’effectuer des vols long-courriers, l’A321XLR disposera de 244 places, ce qui permettrait également aux compagnies de s’assurer d’un taux de remplissage optimal.

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Carton plein pour Montréal et Doha

Alors que le trafic intérieur recule, les vols vers l'étranger sont en plein boom à l'aéroport Toulouse-Blagnac. Pour la première fois, l’international y est devenu le segment majoritaire rose en 2023. Un essor qui a notamment été porté par les ouvertures de deux nouvelles lignes, vers deux gigantesques hubs régionaux : Montréal avec Air Canada, et plus tard Doha avec Qatar Airways. La première a été empruntée par plus de 81 000 passagers, contre 45 000 pour la seconde.

La livraison des premiers exemplaires de cet A321XLR que le monde entier s’arrache — 550 commandes par 26 clients à ce jour — est désormais prévue pour le troisième trimestre 2024.

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