L'agneau de Pâques reste-il un bon filon pour les producteurs ovins du Limousin ?
Déguster de l'agneau, c'est l'une des traditions de Pâques en France. Est-elle toujours vivace ? "Oui, avec d'autres moments", répond Patrick Soury, producteur en Charente limousine et président de la section ovine d'Interbev.
Le défi pour les producteurs, c'est de s'organiser pour programmer les gestations et donc les agnelages au moment opportun, explique encore Patrick Soury, afin d'avoir les quantités suffisante au moment de Pâques, sachant qu'il peut y avoir un décalage d'une année sur l'autre : 15 jour plus tôt qu'en 2023 cette année. Mais il ne faut pas rater ce moment, car la demande est importante et donc les prix élevés, d'autant plus pour l'IGP Agneau du Limousin, une viande haut-de-gamme avec un gros cahier des charges à respecter.