La pomme de terre de Noirmoutier a souffert de l'hiver très pluvieux
Elles arrivent ! Aussi sûrement que le printemps, les pommes de terre primeur de Noirmoutier commencent à être récoltées depuis la fin mars. Des pommes de terre qui ont un peu souffert d'un hiver particulièrement pluvieux.
Les pommes de terre primeur de Noirmoutier arrivent sur les étals. Les Sirtema ouvrent comme chaque année le bal. Mais la pluie abondante cet hiver a des conséquences pour les producteurs. "Cette année, on cumule depuis début janvier 280 mm, ce qui est énorme. Il a fallu attendre que les sols sèchent un peu, fatalement", commente dans son champ Gaëtan Gendron, l'un des 22 producteurs membres de la coopérative. "Lorsqu'on plante des pommes de terre et qu'il tombe 30 mm derrière, j'ai quelques champs qui ont des levées moches. Il y a une partie du plan qui a pourri en terre."
Une hausse de 10 centimes environ par kilo
À cela, il faut ajouter une hausse des coûts de production liée aux engrais. "Nous avons constaté en 2023 une hausse de beaucoup d'intrants agricoles, des engrais, des paillages, des carburants. Ça varie entre 25 à 30 %. Et comme tous les consommateurs ont pu le constater, nous n'avons pas répercuté à ce niveau-là sur les prix", explique le directeur de la coopérative Nicolas Paille. La coopérative annonce une hausse en moyenne de 10 centimes par kilo cette année. "Les discussions avec la grande distribution ne sont pas toujours faciles, mais avec des structures locales comme la nôtre, il y a une certaine écoute", constate le directeur, fier, comme tous les producteurs, de la qualité produite.
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