Les gens du voyage quittent le site du parc des expositions pour s'installer sur le parking Simone-Veil à Aytré

Un problème sans fin. Réunis autour d'une même famille, les gens du voyage sont passés d'un terrain public à un autre ce dimanche dans l'agglomération rochelaise. La mairie de La Rochelle avait autorisé la communauté à "séjourner" jusqu'à la fin janvier, au plus tard, sur le site de l'ancien parc des expositions. Le site devant être "libéré" pour rouvrir le parking des Salines. Mais l'accord sur le délai d'occupation n'a pas été respecté. Saisi par la municipalité, le tribunal administratif de Poitiers a prononcé une ordonnance d'expulsion le 2 avril dernier.

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La mairie de La Rochelle a fait de ce site et du parking des Salins un lieu stratégique pour l'évolution de sa politique en matière de mobilité et de stationnement. L'adjoint au maire chargé notamment des mobilités urbaines, du stationnement et de la voirie, Olivier Prentout, rappelait encore la semaine dernière : "Nous voulons disposer du parking des Salines, qui devrait être accessible (depuis le 1er avril) avec un abonnement Yelo pour huit euros par mois. Les gens ne le savent pas aujourd'hui, mais dès que le parking sera mis en service dans une semaine au plus, ils pourront profiter de cette offre de stationnement pour venir travailler en ville."

Si la menace d'une expulsion par la force publique était d'actualité, elle n'était envisagée qu'en tout dernier recours. Les autorités privilégiant le dialogue pour trouver une solution de repli. Le problème majeur est que le groupe ne souhaite pas se scinder en deux et les capacités d'accueil pour une centaine de caravanes n'existent pas dans l'agglomération rochelaise. Les gens du voyage avaient promis de quitter le site du parc des expos ce week-end. C'est chose faite. Désormais, le problème a été "déplacé" de deux petits kilomètres. Le campement a été installé sans autorisation sur le parking-relais Simone-Veil à Aytré.

Sollicitée dimanche soir par France Bleu La Rochelle, la préfecture de la Charente-Maritime a prévu de refaire un point sur ce dossier sulfureux (et insoluble ?) en début de semaine avec la communauté d'agglomération de La Rochelle.