Fabrice Lhenry (entraîneur de Rouen) : « Je ressens beaucoup de fierté pour ce groupe. On a commencé en mai de l'année dernière, avec ceux qui étaient déjà là, puis les jeunes qui sont arrivés (Goncalves, Hervé, Perret, Tomasino). C'est un plaisir qu'ils soient récompensés, c'est une belle histoire de vie tous ensemble. Quand une équipe est solidaire, elle peut aller loin. L'histoire de Christophe Boivin nous a soudés (le joueur canadien est revenu en jeu en janvier, après avoir vaincu un cancer). On l'a connu en pleine santé. Nous l'avons suivi dans cette épreuve, sa chimiothérapie, il nous envoyait des photos. On l'a aidé à ne pas perdre espoir. Je suis très content pour lui, il nous a apportés le 18e titre (de l'histoire de Rouen en Ligue Magnus). Cela restera écrit dans nos mémoires. Je suis également content, parce qu'on a pu intégrer les jeunes. Ils ont montré de très belles choses. Le but d'un entraîneur, c'est d'avoir une équipe où tout le monde progresse. Beaucoup ont progressé. Même si c'est bien d'avoir gagné, c'est ma plus belle satisfaction ».
Florian Chakiachvili (défenseur de Rouen) : « Je suis évidemment très content. C'est la première fois que je suis champion à l'extérieur. C'est un feeling différent. Cela a été une belle finale. Je suis très content que ce soit Christophe Boivin qui marque le but de la victoire. Il a eu d'autres batailles à mener. La victoire s'est construite un peu à l'image de la série. Nous avons bien commencé, mais dès que nous avons mené au score (2-0 dans la deuxième période), nous avons eu du mal à gérer. C'est au caractère que nous avons gagné en prolongation. On a été agréablement surpris par Bordeaux. Ils ont livré une très belle opposition ».
Mathieu Pompei (attaquant de Bordeaux) : « C'est émotionnel. Pour moi, pour l'équipe. Nous étions tout proche, mais pas assez pour gagner. C'est un bon groupe, un bon collectif. C'était la dernière saison de notre capitaine (le Canadien Maxime Legault, qui raccroche à 35 ans, après trois saisons à Bordeaux). On a marqué deux fois, mais on a aussi commis des erreurs. Nous avons montré du caractère, nous avons eu du chien dans le vestiaire (sic). Mais ça n'a pas tourné en notre faveur. Je suis néanmoins fier de ce que nous avons accompli cette saison. Il y avait déjà eu cette série en demi-finale contre Grenoble (grosse cylindrée du hockey, mais battu en cinq matches), beaucoup de monde nous avait mis de côté. Rouen est une très grosse équipe de hockey. Mais on n'a pas lâché. C'est une motivation pour la saison prochaine. »