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Dijon : "une montée en puissance" au nouveau centre de distribution des Restos du Coeur pour les étudiants

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Le nouveau centre de distribution des Restos du Coeur, à destination des étudiants, est inauguré ce mardi 16 avril à Dijon. Ouvert en février dernier rue Parmentier, il peut accueillir une centaine de personnes. Claire Gerber, sa responsable, explique son fonctionnement et sa vocation.

Un camion de livraison des Restos du Coeur (photo d'illustration)
Un camion de livraison des Restos du Coeur (photo d'illustration) © Radio France - Valérie Menut

Début 2023, les Restos du Coeur de Côte d'Or ont ouvert un nouveau centre de distribution à Dijon. Situé rue Parmentier, près de la place de la République, est il destiné aux étudiants, principalement, et il est porté à la fois par l'association caritative, mais aussi par l'Université Dijon-Bourgogne, des associations étudiantes, et l'Etat.

"L'idée c'est de cibler les étudiants en difficulté, nous accueillons quand même quelques familles qui résident tout près du centre, mais l'essentiel de nos bénéficiaires sont des étudiants" explique Claire Gerber, la responsable de ce centre. "Pour eux les difficultés à s'alimenter peuvent entraîner des difficultés dans la scolarité, les études, et nous les aider".

Aujourd'hui, un peu moins de deux mois après son ouverture, le centre de la rue Parmentier accueille environ 70 personnes, il n'est ouvert que deux fois par semaine, le jeudi soir et le samedi matin. Mais il peut accueillir jusqu'à une centaine de bénéficiaires. Au moment de son ouverture, il y a eu de nombreuses inscriptions, avant une stabilisation.

L'inauguration de ce centre ce mardi 16 avril arrive dans un contexte difficile pour les Restos de Côte-d'Or. "Sur la campagne d'hiver cette année, nous sommes à 6700 personnes accueillies" indique Didier Bouillon, le président départemental des Restos. "L'an dernier c'était 8100, cela représente une baisse de 20% des bénéficiaires. Ca fait 294 000 repas servis contre 538 000 il y a un an. Ca n'est pas satisfaisant, mais nous avons dû revoir nos critères d'admission" reconnaît-il. Il attend des réponses de l'Etat pour pouvoir accueillir beaucoup plus de gens à l'avenir.

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