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JO Paris 2024 : le club d'haltérophilie de Besançon impatient d'accueillir plusieurs délégations étrangères

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À cent jours des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le club d'haltérophilie de Besançon, dans le Doubs, s'impatiente. Même sans épreuve planifiée dans la région, il va recevoir plusieurs délégations africaines dans la salle de la Malcombe.

David Matam Matam et Agnès Chiquet du club « La Française de Besançon » sont très fiers d’accueillir des délégations étrangères pour les JO. David Matam Matam et Agnès Chiquet du club « La Française de Besançon » sont très fiers d’accueillir des délégations étrangères pour les JO.
David Matam Matam et Agnès Chiquet du club « La Française de Besançon » sont très fiers d’accueillir des délégations étrangères pour les JO. © Radio France - Léa Giraudeau

Dans cent jours tout pile, débutent les Jeux olympiques de 2024 et seuls 37% des Français les attendent avec impatience selon une récente enquête de l'institut Viavoice, en partenariat avec France TV, France média Monde, Radio France et Ouest France. À Besançon, aucune épreuve n'aura lieu, pourtant les JO sont attendus de pied ferme par certains. C'est notamment le cas à "La Française de Besançon". Le club d'haltérophilie va recevoir trois ou quatre délégations africaines à la salle de la Malcombe. Elle a été labellisée Centre de préparation aux Jeux.

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"On se dit qu'on a accomplit quelque chose"

La salle de la Malcombe à Besançon, c'est une petite salle qui ne paie pas de mine mais qui est pourtant très bien équipée. "On a refait tous les plateaux d'haltérophilie", explique Agnès Chiquet, la présidente du club "La Française de Besançon". En tout, il y en a neuf, "ce qui est rare dans une salle". Sauna, barres et poids sont aussi flambant neufs. L'ancienne championne ne cache pas son enthousiasme. "Il y a une grande part de fierté." Pour elle, ce sont les performances des Bisontins les plus connus dans le monde de l'haltérophilie, les frères Matam Matam, qui retentissent à l'international.

L'un d'eux est toujours au club, David, "Hercule" de son surnom, qui est lui-même un athlète olympique. Il a participé à quatre reprises aux JO, en 2004, 2008, 2012 et 2016. Pour lui, recevoir à présent des athlètes des Jeux, c'est tout un symbole. "Ca représente quelque chose", s'enthousiasme-t-il. "Ces délégations vont venir ici, dans le club, à Besançon. On se dit qu'on a accomplit quelque chose."

Il compte utiliser son expérience pour prodiguer de précieux conseils à ces athlètes africains. "On a une responsabilité après avoir fait une carrière de haut niveau. On essaie de leur faire éviter les pièges." David Matam Matam sait aussi qu'il apprendra d'eux.

Faire connaître l'haltérophilie

Ces JO 2024 représentent une belle occasion de faire connaitre la discipline. En France, il y a moins de 20.000 licenciés, 470 en Bourgogne-Franche-Comté. "On est une vieille discipline et on souffre de préjugés", explique Agnès Chiquet. Une manière de braquer les projecteurs sur l'haltérophilie et de la faire découvrir. "La Française de Besançon" entend bien partager son enthousiasme pour ces Jeux. Le club va organiser de très nombreuses animations avec les scolaires notamment.

En plus de Besançon, quatre autres villes franc-comtoises sont également sélectionnées : Vesoul, Luxeuil, Dole et Belfort. Elles étaient une dizaine à avoir déposer leur candidature au COJOP, le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques.

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