Une nouvelle boutique spécialisée dans la réparation et la vente de vélos a ouvert ses portes à proximité de la gare de Houilles/Carrières-sur-Seine (Yvelines), à côté de la place Malraux.
Une nouvelle enseigne dans la forme, mais pas dans le fond. En effet, Le Triporteur est bien connu du paysage ovillois. Depuis 2012, son fondateur, Charles Thibault, propose de la réparation itinérante à bord de son atelier remorque.
« Le but était de réparer les vélos la journée et que les gens les reprennent le soir, explique Didier Hosotte, un des associés qui tient la boutique fraîchement ouverte. L’histoire a commencé à la gare de Houilles, puis s’est étendue progressivement jusqu’à une dizaine de villes de la région. »
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Une boutique plus grande et mieux équipée
« Depuis le covid et l’engouement pour le vélo, la demande était extrêmement forte, observe Didier Hosotte. Les gens ne voulaient plus attendre deux semaines lorsqu’ils avaient raté le passage et la concurrence a augmenté. On a ouvert des magasins. »
Le premier se situe à Sceaux (Hauts-de-Seine), avec un petit espace de 17 m², le deuxième à Vincennes (Val-de-Marne), avec une surface de 42 m². Le troisième est donc désormais à Houilles, au 9, rue Robespierre. Il est plus grand et mieux équipé.
« C’est la grosse boutique, avec 110 m², dans laquelle on a un espace de vente important et deux espaces réparations, dont un espace réparation express. Cela permet de développer de nouvelles mobilités cyclables. »
La boutique est en plus idéalement placée, à savoir sur le tracé exact de la future voie cyclable RERV (qui doit longer le RER A).
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Spécialiste du vélo-cargo
Chambres à air, freins, plaquettes de frein, chaînes, pignons… Le Triporteur prend en charge les petits dépannages du quotidien et les réparations plus importantes. La boutique est en effet équipée d’un palan qui permet de soulever les gros vélos, comme les vélos-cargos.
« On en vend depuis huit ans, souligne Didier Hossotte. Au début, c’était pour les familles aisées, qui voulaient se démarquer. Depuis quelques années, ça devient vraiment une deuxième voiture, voire même la première voiture. »
« Avec cette boutique, on veut se spécialiser dans le reconditionnement de porteurs d’occasion. Maintenant, il y a de quoi faire puisqu’il y a beaucoup de ce type de vélo sur le marché et ils commencent à s’user. On en a plein qui sont très facilement récupérables. »
Avec le changement des mentalités, l’esprit de seconde main s’est aussi développé. « On sait qu’il y a une forte demande, car le coût reste élevé et de plus en plus de personnes ont une démarche de réemploi », insiste Didier Hosotte.
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