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Nouvelle étude sur le Levothyrox : "Nous avons été des cobayes", dit la toulousaine Sylvie Chéreau

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Sylvie Chéreau, créatrice d'un collectif de victimes en Occitanie, était l'invitée de France Bleu Occitanie ce jeudi 18 avril 2024, alors qu'une nouvelle publication scientifique montre que le Lévothyrox contient des impuretés.

Sylvie Chéreau, créatrice du collectif de victimes du nouveau Levothyrox en Occitanie, dans notre studio ce 18 avril 2024.
Sylvie Chéreau, créatrice du collectif de victimes du nouveau Levothyrox en Occitanie, dans notre studio ce 18 avril 2024. © Radio France - Clémence Fulleda

L'association française des malades de la thyroïde a dévoilé ce mercredi 17 avril 2024 une nouvelle étude scientifique qui assure qu'il y a des impuretés dans plusieurs lots de médicaments à base de lévothyroxine. Sylvie Chéreau, habitante du Comminges, au sud de Toulouse, qui a 55 ans aujourd'hui et qui a fondé le collectif des victimes du Levothyrox en Occitanie était l'invitée de France Bleu Occitanie ce jeudi 18 avril.

"Je suis très en colère"

Sylvie Chéreau prend des médicaments depuis son opération de la thyroïde en 2003. "Sans ce médicament, je meurs", explique-t-elle. Quand en 2017 la formule du médicament produit par le laboratoire Merck change, elle vit un calvaire : "Je suis fatiguée, j'ai des crampes, des confusions mentales, plus de force". Quand elle comprend que c'est la nouvelle formule qui la rend malade et qu'elle change, tout va  mieux : "Je peux conduire, revivre. Mais je vais en Espagne chercher des boîtes".

Avec cette publication scientifique "on avance", assure-t-elle. "On nous a dit qu'on était nocebo, ça me met en colère. Nous n'inventons pas les effets secondaires. Ce médicament n'aurait pas du être sur le marché comme il l'a été". Et Sylvie Chéreau va plus loin : "Nous avons été des cobayes. Cette étude est un apport en plus dans le dossier, donc c'est très important pour nous. Et ça veut dire que l'Agence nationale de sécurité du médicament n'a pas fait son travail. C'est grâce à notre combat qu'on peut encore avoir l'ancienne formule". Merck a annoncé en septembre dernier que l'ancienne formule serait délivrée jusqu'en 2025. "Je suis certaine qu'il y a eu des lots avec beaucoup de variabilité, des changements de formule, ce n'est pas possible autrement. Merck arrivait en fin de brevet avec l'ancienne formule et a changé des choses sans nous le dire, j'en suis persuadée", conclut-elle.

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