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Jugé en appel pour des violences sur son ex-femme et ses enfants, le policier relaxé à Metz

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La cour d'appel de Metz vient de relaxer un policier condamné en première instance à 18 mois d'emprisonnement avec sursis et au retrait total de son autorité parentale pour des violences sur son ex-femme et ses enfants.

Le palais de justice de Metz Le palais de justice de Metz
Le palais de justice de Metz © Radio France - Cécile Soulé

Un policier condamné en première instance à 18 mois d'emprisonnement avec sursis et au retrait total de son autorité parentale pour des violences sur son ex-femme et ses enfants, a été relaxé par la cour d'appel de Metz.

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Lors de l'audience, le 15 mars, le parquet avait requis la même peine qu'en première instance. "Nous étions dans une impasse", a expliqué la présidente de la cour à la victime à l'annonce de la décision. "Nous n'avons pas trouvé dans l'exposé de la procédure d'éléments qui pouvaient corroborer une version ou l'autre", a-t-elle estimé. Pour la cour, il s'agit donc seulement d'un "grave et sérieux conflit de l'exercice de l'autorité parentale".

une information judiciaire pour viol ouverte

"C'est une décision hallucinante", s'est insurgée la députée LFI Charlotte Leduc, venue pour soutenir la victime. "C'est un très mauvais message qu'envoie la justice française pour décourager les femmes de policiers et leurs enfants à porter plainte. Ça dit aux autres: n'essayez même pas!", a-t-elle tempêté. "Aujourd'hui la justice française pouvait dire à ce petit garçon de 13 ans : "On te croit, on te rend justice", et elle ne l'a pas fait. S'il venait à commettre un geste irréparable, la justice sera responsable", a aussi pointé une représentante de l'association SOS Fonctionnaires Victimes.

Le patron du syndicat Unsa-Police, Olivier Varlet, avait par ailleurs été pointé par le média en ligne Streetpress pour avoir "couvert" le policier, ancien délégué Unsa dans l'Est et présenté comme son "meilleur ami". Cité par la défense au procès, M. Varlet a soutenu au contraire n'avoir "jamais" cherché à défendre l'ancien major à la police aux frontières (PAF). "Mon intime conviction, c'est que ce n'est pas possible" qu'il ait été violent, avait-il ajouté, évoquant toutefois "l'éducation "casque à pointe" de M. Milla avec ses enfants.

Actuellement en poste à la Direction des ressources humaines des finances et des soutiens (DRHFS), le prévenu avait réfuté "intégralement" les faits reprochés, concédant juste une "éducation rude et stricte avec (ses) fils".

L'affaire n'est pas pour autant terminée. Une information judiciaire pour viol visant l'ancien policier est actuellement ouverte.

(Avec AFP)

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