Rennes : Premiers tests concluants en vue de la réouverture de la ligne B du métro
patience•Les premiers tests menés par Keolis sur son métro permettent d’envisager une réouverture « dans le courant du printemps »
Camille Allain
La remise en service de la ligne B du métro de Rennes semble sur de bons rails. O.K., elle est facile. Mais que dire de plus ? Soucieuse d’informer ses usagers de l’opération de soins apportée à son nouveau métro, la métropole a livré un nouveau communiqué adressé à la presse locale. On y apprend que les équipes sont « pleinement mobilisées » (heureusement, non ?) et continuent de travailler au démontage et au remontage des pièces identifiées comme potentiellement défaillantes.
A l’arrêt depuis le 3 janvier et la casse d’une pièce mécanique longtemps restée secrète, la ligne B du métro est promise à une réouverture « dans le courant du printemps ». Le sera-t-elle ? Impossible à garantir, car ce sera à l’État d’en décider une fois le chantier terminé.
Dans leur communiqué, la métropole, Keolis et Siemens se montrent cependant optimistes quant à la possibilité de rouvrir l’équipement comme espéré. « Le processus industriel se poursuit conformément au calendrier annoncé, ce qui permet d’envisager une réouverture de la ligne dans le courant du printemps », assurent les trois parties.
La première rame a pu rouler !
Sans véritablement s’avancer, la collectivité se montre confiante car elle a pu franchir plusieurs étapes clés. La première rame remontée a pu rouler (et a fonctionné), et le processus industriel de montage et démontage des bogies (les chariots portant les rames) est désormais éprouvé. Une troisième rame est en cours de remontage.
En attendant la remise en service, des experts continuent d’être mobilisés sur l’épineux dossier des causes de l’incident. Pour rappel, la ligne B avait été victime d’un incendie à l’automne, qui avait conduit à une longue interruption du service. Un second incident qui ne semble pas lié s’était produit le 3 janvier lorsqu’une pièce mystère nommée Jennifer s’était cassée, entraînant l’arrêt d’urgence d’une rame.
Keolis, la métropole et Siemens Mobility avaient fait le choix de remplacer l’ensemble des pièces sur les rames, soit 100 pièces à changer. Les phases de test ont été couronnées de succès et trois trains sont désormais traités par semaine. Soyez forts, nous voyons le bout du tunnel.
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