Maintien de la note de la France : "C'est plutôt une bonne nouvelle", juge l'économiste Stéphanie Villers

L'économiste Stéphanie Villers. - Photo personnelle
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Le maintien de la note souveraine de la France, qui garantit le niveau de sureté de la dette, est une "bonne nouvelle", estime l'économiste Stéphanie Villers, conseillère économique chez PWC France.

Les agences Fitch et Moody's ont maintenu vendredi soir inchangée la note souveraine de la France, établie respectivement aux niveaux "AA-" et "Aa2". Une décision très attendue, voire redoutée ; elle signifie que la dette française est toujours considérée comme sûre par les emprunteurs au plan français et international.

“Je m'attendais à une dégradation de la note de la part de Moody's. L'autre agence avait déjà dégradé sa note l'année dernière, donc je m'attendais à ce que Moody's s'aligne avec Fitch. Mais c'est plutôt une bonne nouvelle qu'elle maintienne sa note au niveau actuel”, estime Stéphanie Villers, économiste au cabinet de conseil PWC France.

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La France “protégée” par la zone euro

“A partir du moment où les agences commencent à dégrader la note de la France, elles envoient un message un peu inquiétant à l'ensemble des marchés financiers en disant ‘Attention, la trajectoire prise par la dette publique française n'est pas bonne’. Et donc ça, ça peut inquiéter et, tous les messages inquiétants ne sont pas bons à prendre pour la dette française et en particulier pour les taux d'intérêt”, poursuit-elle.

Selon la spécialiste, la note française n’a pas été dégradée, notamment grace à “la zone économique, la zone euro”, dont on fait partie et dont la stabilité nous a “protégé”. Par ailleurs, la France, “a des atouts et des avantages”, dit-elle. “C'est la deuxième puissance économique de la zone euro. Elle n’a pas été en récession, contrairement à l'Allemagne. Donc, tout ne peut pas être critiqué.”

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