Espagne : Pedro Sanchez annonce qu'il reste président du gouvernement

L'Espagnol Pedro Sanchez a déclaré qu'il resterait Premier ministre après avoir menacé de démissionner ©AFP - Thomas COEX
L'Espagnol Pedro Sanchez a déclaré qu'il resterait Premier ministre après avoir menacé de démissionner ©AFP - Thomas COEX
L'Espagnol Pedro Sanchez a déclaré qu'il resterait Premier ministre après avoir menacé de démissionner ©AFP - Thomas COEX
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Pedro Sanchez a mis fin au suspens ce matin. Le Premier ministre espagnol a finalement décidé de rester à la tête du gouvernement. Et ce malgré la "campagne de discrédit" dont il accuse l'opposition de droite.

Après avoir annoncé à la surprise générale la semaine dernière "réfléchir" à une possible démission, après l'ouverture d'une enquête contre son épouse pour trafic d'influence, le Premier ministre espagnol a finalement choisi ce matin de rester à son poste. Alors compte tenu de la ténacité avec laquelle Pedro Sanchez se sera toujours illustré tout au long de sa carrière politique, ses partisans ne seront sans doute par surpris. Mais à l'inverse, parce que l'homme honni de l'opposition est aussi un adepte des coups d'éclat, eh bien ces adversaires ne devraient pas manquer de dénoncer là une tactique électoraliste afin d'obtenir en se victimisant, un soutien dont il ne bénéficie plus nécessairement aujourd’hui. Pedro Sanchez reste donc à son poste. Va-t-il, malgré tout choisir de se soumettre à une question de confiance afin de montrer à l'opposition de droite, justement, qu'il bénéficie toujours du soutien d'une majorité de députés ?

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Le parti au pouvoir en Géorgie, ex-république soviétique du Caucase serait-il tenté de ramener insidieusement le pays vers Moscou ? C'est aujourd'hui que le Parlement doit examiner un projet de loi sur "l'influence étrangère", directement inspiré de la législation en vigueur en Russie et qui a permis là-bas en quelques années de faire taire l'opposition. Alors une première tentative de faire passer ce texte, jugé liberticide par ses détracteurs avait échoué il y a un an, après des manifestations de masse. Et hier, le même projet a donc fait de nouveau descendre, dans les rues de la capitale Tbilissi, des milliers de Géorgiens brandissant des drapeaux européens. Et en réponse, le parti au pouvoir a lui prévu d'organiser sa propre manifestation aujourd'hui.

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Nouvelle illustration de ce que Mayotte s'est transformé depuis longtemps déjà de paradis en enfer pour tous ceux qui y vivent.  En proie à une violence récurrente et une pauvreté extrême, voilà que l'archipel français tremble à présent devant un nouveau cauchemar : une possible épidémie de choléra. Le nombre de cas s'élève pour l'instant à 26. C'est deux fois plus que le précédent bilan établi seulement vendredi dernier. Et dès hier, la préfecture et l'Agence régional de santé ont ouvert une nouvelle "unité" pour assurer la prise en charge de l'ensemble des malades.
Le problème c'est que le territoire manque aujourd'hui cruellement de soignants. Et qu'en cas d'accélération de la propagation, c'est une fois de plus l'impuissance de l'Etat à gérer la situation sur place qui risque d'être pointée du doigt.

Quand l'Etat vole au secours du géant de l'informatique Atos. Hier, le ministère de l'Economie s'est dit prêt à acquérir les activités du groupe qu'il juge stratégiques. Une bonne nouvelle, évidemment, pour l'ex-fleuron de la French Tech à la recherche de plus d'1 milliard d’euros de liquidités pour financer son activité.

Démarche inédite, hier, Mediapart a annoncé qu'il refusait de toucher la somme "substantielle" due par Google pour l'utilisation de ses articles. Les fameux droits voisins du droit d'auteur, institués pour les plateformes numériques par une directive européenne. Pourquoi le site d'investigation a-t-il décidé de se priver de cet argent que lui doit légalement le géant américain ?

5 ans après la loi relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires, une nouvelle campagne de sensibilisation s'ouvre aujourd'hui. A compter de ce lundi, un spot va tourner en boucle sur une dizaine de chaînes de télévision. Un film réalisé à l'initiative de l'association Stop VEO. Et pour en parler avec nous, invité de la rédaction aujourd'hui son président :

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