Il connaît bien la Ville rose pour en avoir foulé les pelouses au quotidien avec le maillot du TéFéCé avant de s’envoler pour le PSG. International ivoirien et récent vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations, le footballeur Serge Aurier se présentera-t-il cette semaine au palais de justice de Toulouse ?
Abattu en sortie de boîte
A partir de mardi 30 avril et jusqu’au vendredi 3 mai 2024, la cour d’assises de la Haute-Garonne examine le meurtre dont son frère, Christopher Aurier, 26 ans, a été la cible le 13 juillet 2020, à la sortie d’une discothèque du quartier Bellefontaine.
Formé, comme Serge, au RC Lens (Ligue 1), Christopher n’a pas suivi la même trajectoire que son aîné. En réalité son demi-frère, sans qu’aucun d’eux ne partagent le même sang. Le monde pro s’est refusé à lui, quand il ouvrait les portes du rêve en grand à Serge.
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La jalousie pour mobile ?
Le mirage du professionnalisme évaporé, Christopher avait décidé de s’installer définitivement à Toulouse en 2017. Trois ans plus tard, il y trouvait la mort sur un trottoir, fauché par deux balles tirées à bout portant d’une arme de poing, dont l’une à l’abdomen.
En cette veille de fête nationale, Christopher Aurier a croisé le chemin d’une ex, à son arrivée en boîte, vers 4 heures du matin. Le nouveau compagnon de la jeune femme, un Guadeloupéen de 27 ans, moniteur dans l’auto-école paternelle, a-t-il pris ombrage de paroles échangées ? La victime est-elle morte par jalousie ?
Serge Aurier dans la salle ?
C’est cet homme qui comparaît pour meurtre devant la cour d’assises, à Toulouse. Kuevi K. a reconnu les faits, sans que l’arme du crime n’ait jamais été retrouvée. Récidiviste au sens juridique du terme, il encourt la réclusion à perpétuité.
Serge Aurier – désormais joueur de Galatasaray (Turquie) – assistera-t-il aux audiences, lui qui s’est constitué partie civile dans ce dossier ? C’est l’une des interrogations de ce procès médiatique.
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